Bonjour à tous,

Nous sommes deux frères de 45 ans qui voulons faire partager notre passion pour des musiques qui nous parlent.

Sur notre blog, centré sur la Soul, le Funk, le Disco, et le R&B, sans oublier le blues, le jazz, et le rock'n'roll, qui ont beaucoup aidé à la création de ces styles, vous découvrirez ici tous nos articles qui vous montreront la richesse de ces styles musicaux à travers différents artistes.

Alors n'hésitez pas à venir sur notre blog afin de partager notre passion.

Avant de mettre des articles sur les artistes du blues, du jazz, du rock'n'roll, du Funk, du Disco, de la Soul et du R&B. Il faut présenter les styles musicaux que nous faisons découvrir ici.

Funk, Disco, Soul et R&B sont toutes des ramifications de la musique afro-américaine du XXe siècle. Le blues, le jazz, le gospel et le rock'n'roll ont tous contribué à ce créneau qui remonte à peu près aux années 50. Il s'est passé beaucoup de choses durant cette période : Chuck Berry, Little Richard, Ray Charles, Sam Cooke, Jackie Wilson... Puis arrive à la fin des années 1950, la musique soul, une musique R&B avec une influence encore plus forte du gospel afro-américain que du R&B standard. Elle est apparue à la fin des années 1950 aux États-Unis. Ce sont les cris d'âme, les appels et les réponses, les sons mélismiques et chargés d'émotion d'Otis Redding, Aretha Franklin, The O'Jays, et plus encore grâce à la Motown et Stax qui sont arrivés pour illuminer les années 60 et 70.

Suit le funk qui est une autre musique R&B qui prend l'influence gospel de la soul et la déconstruit pour forcer toutes les instrumentations et tous les chants à mettre l'accent sur le rythme de la chanson. L'instrumentation funk est souvent expérimentale et joue avec des effets de mixage, des guitares électriques, des claviers électroniques et des boîtes à rythmes, tandis que les voix funk mettent l'accent sur le style et le rythme sur le cri gospel. C'est le son de James Brown, Parliament-Funkadelic, Sly & the Family Stone et d'autres d'après 1970.

Et vient le disco qui est une musique de piste de danse (d'où son nom, tiré de «discothèque») qui est essentiellement une version plus riche et plus ornée du son déjà riche et orné de la soul de Philadelphie des années 70, qui avait déjà commencé à incorporer des sections orchestrales luxuriantes, souvent des percussions régulières. Inspiré des motifs latins, et ce qui est devenu la figure de charley ouverte «coulissante» de la marque disco. Certaines musiques disco (Bee Gees) s'éloignent un peu plus de la base R&B/soul que d'autres (Harold Melvin & The Blue Notes, Thelma Houston), mais toutes proviennent toujours de la soul de Philly (et, diraient certains, des enregistrements de Motown comme "Law of the Land" de The Temptations et "Keep On Truckin'" d'Eddie Kendricks).

Enfin, au milieu des années 1980, le paysage musical noir américain est en pleine mutation. Le funk et la soul évoluent; Michael Jackson et Prince deviennent des pop stars internationales; une partie de la jeunesse se reconnaît davantage dans le hip-hop, en lien direct avec la réalité des quartiers noirs. De jeunes artistes sentent qu’ils peuvent faire la synthèse de toutes ces sensibilités, et cette musique prend le nom de R&B, terme générique utilisé depuis 30 ans pour qualifier la musique populaire noire. Jimmy Jam & Terry Lewis, Babyface & L.A Reid ou Teddy Riley sont les chefs de file de cette révolution qui débute avec les stars du new jack swing (Keith Sweat, Al B. Sure!), les boys bands élevés au gospel (Boyz II Men) ou les girl groups (En Vogue, TLC). Mary J. Blige, R. Kelly, Alicia Keys, Frank Ocean ou Beyoncé s’imposent dans le temps comme les nouveaux souverains de la great black music.

Et après cette belle introduction, maintenant entrez dans notre univers musical.

Pour notre premier article musical, vous devinez qu’il sera dans l’ambiance des festivités de Noël. C’est pourquoi on va vous proposer un des classiques de Noël, Let It Snow, interprété par la chanteuse pop australienne, Kylie Migogue. Elle l’avait auparavant sorti dans deux EP de Noël en 2000 et 2010 puis l’a inclus dans son album de Noël, Kylie Christmas, puis dans sa réédition, Snow Queen Edition, dans les bacs le 13 novembre 2015 et le 25 novembre 2016.

La chanson Let it snow, Let it snow, Let it snow est plus connu sous son titre abrégée, Let It Snow, qui est d’ailleurs celui sous lequel l’interprète notre idole pop australienne. Celle-ci a été composée dans des conditions particulières et pas hivernales du tout contrairement à ce qu’indique son titre. En effet, au cœur de la canicule de l’été 1945, au mois de juillet, le parolier Sammy Canh et le compositeur Jule Styne rêvent de fraîcheur, tel que le prouve d’ailleurs un des couplets qui appelle à une chute de neige (Let It Snow, « Qu’il neige ! ») pour rafraîchir l’atmosphère. C’est ainsi qu’ils imaginent un jour de neige, une histoire d’amour au coin du feu, et compose, sur une mélodie jazzy légère et un air mélodieux, le futur titre Let it snow, Let it snow, Let it snow. Les paroles, comme on peut le deviner, sont assez coquines et le chanteur y dit combien il aime passer du temps avec sa partenaire au coin du feu, malgré le froid qui règne dehors. Il répète qu'il souhaite qu'il continue à neiger pour qu'ils puissent passer plus de temps ensemble et qu’ils se disent lentement adieu l'un à l'autre et qu'il sera bouleversé quand ils se sépareront. Et il n’y mentionne à aucun moment Noël.

Le 31 Octobre 1945, Vaughn Monroe décide de l’enregistrer pour Thanksgiving, et en est donc le premier interprète. Il se place d’ailleurs en tête du Billboard américain, et le titre devient à partir de là un hit populaire et un classique de Noël.

Celui-ci a été repris à de nombreuses reprises. Parmi les reprises les plus connus :

- celle de Frank Sinatra sorti en single en 1950 mettant en vedette le quatuor B. Swanson :

- celle de Bing Crosby, sorti en single en 1956 et dans son album, I Wish a Merry Christmas, en 1962 :

- celle d’Ella Fitzgerald dans son album, Wishes You a Merry Christmas, sorti en 1958 :

- celle de Dean Martin, autre membre du Rat Pack, qu’il a sorti en deux versions l’une en 1959 et l’autre en 1966 dans ses albums, Winter Romance et The Dean Martin Christmas Album :

- celle de Diana Krall, sorti en 2005 dans son album, Christmas Songs :

Et, surtout celle qui nous intéresse, la version interprété par Kylie Minogue. En 2000 et 2010, elle a repris la chanson et l'a incluse dans deux EP de Noël, avec sa reprise de Santa Baby d’Eartha Kitt. Ces deux ballades ont été incluses plus tard sur son premier album de Noël, Kylie Christmas, en 2015, puis, suite au succès de ce dernier, sur sa réédition de 2016, Snow Queen Edition.

Chanteuse, actrice, femmes d'affaires... Du haut de ses 1,53m, Kylie Minogue a plus d'un tour dans son sac. Née le 28 mai 1968 à Melbourne, Kylie Ann Minogue débute sa carrière à 11 ans, au côté de sa sœur Dannii, à la télévision. A 18 ans, elle incarne Charlene, une jeune mécanicienne, dans la série TV Neighbours. Le succès de la série est tel que la jeune Australienne obtient quatre Logie Awards (équivalent des 7 d'Or) dans la même soirée. C'est en 1987 qu'elle est repérée par une maison de disques, alors qu'elle interprète une reprise de The Loco'Motion – de Little Eva – durant un gala de charité. Elle décroche un contrat avec le label Mushroom Records et se hisse en tête du classement pendant sept semaines. Sa reprise de The Loco'Motion sera le titre le plus vendu en Australie.  À partir de 1987, sa carrière décolle en flèche. Son duo avec Jason Donovan "Especially for you" est un immense tube. En 1988, elle quitte le petit écran pour se consacrer à sa carrière de chanteuse et sort son premier album, Kylie. Il se vend à 5 millions d’exemplaires. D’autres titres comme I should be so lucky confortent sa réputation de pop star interplanétaire. Sous l'égide des producteurs anglais Stock, Aitken et Waterman, Kylie Minogue sort un album par an : "Enjoy yourself" en 1989, "Rhythm of love", en 1990, "Let's get to it" en 1991.

Dans les années 1990, la cigale se voit balayée par la vague hip-hop. Les mauvaises langues l'imaginent déjà aller cachetonner dans des tournées nostalgiques avec Rick Ashley et Jason Donovan, élevés dans la même écurie. Mais Kylie s'accroche. En pleine ascension, Kylie Minogue décide de changer de maison de disques en 1992, adopte un style musical plus "dance", séduit un public plus âgé  et change de look. Elle sort un album porté par les singles "Confide in me" , "Put yourself in my place" ou la ballade dans un duo noir duo et brillant, avec Nick Cave («Where The Roses Grow») en 1995, cheveux courts, look androgyne, univers glacé, elle casse son image de poupée, et son album Impossible Princess, s'il l'éloigne des premières marches des charts, lui donne tout à coup une envergure artistique reconnue. Elle se retrouve aussi dans le nanar Street Fighter (1994), où elle tient le rôle de Cammy White.

Elle fait une pause entre 1999 et 2001 et revient avec l'album Fever, succès planétaire, où désormais, Kylie ne craint plus de tomber, quitte à se relever, s'il le faut, dans le mini-short doré de son clip «Spinning Around», qui la remet en selle au Royaume-Uni, ce qui lui permet de  chanter en clôture des JO de Sydney en 2000, et où figure le tube annonçant le tube imparable, indémodable, qui fera basculer à jamais sa carrière : Can't Get You out of My Head. On est en 2001. Et elle tourne dans Moulin Rouge de l’australien Baz Luhrmann la même année. Après plusieurs idylles, elle partage la vie d'Olivier Martinez de 2002 à 2007. Par la suite, elle s’est vue attribuer trois Brit Awards, celui du Meilleur album étranger en 2002, celui de la Meilleure artiste solo internationale à deux reprises en 2002 et en 2008.  

En 2003, elle sort Body Language et entame une tournée mondiale, elle remporte un Grammy Award de la meilleure chorégraphie pour le clip du titre Come into My World en 2004, et elle interrompt sa tournée en 2005, apprenant qu'elle est atteinte du cancer du sein. À 36 ans, elle subit alors une chimiothérapie, entre l'Australie et la France, où vit son petit ami d'alors, l'acteur Olivier Martinez. Elle profite de sa notoriété pour médiatiser le dépistage du cancer du sein.  Dès 2006, elle revient en studio et reprend sa tournée "Showgirl".  Elle revient sur le devant de la scène en 2007 avec une tournée, où elle enchaîne des performances à couper le souffle, vêtue d'incroyables tenues de scènes. Elle sort un parfum, devient l'égérie de la marque de vêtements H&M. en 2007, l'exposition "Kylie exhibition" à Londres est consacrée à "cette bête de mode". Elle apparaît également dans la série Dr Who en 2007.

Celle qui a fait de la France sa deuxième nation est élevée au rang de Chevalier des Arts et des Lettres en 2008. Elle s'affiche ensuite au bras du mannequin espagnol Andrés Velencoso, de 2008 à 2013. Les années 2010 arrivent et de nouveaux albums sont publiés avec plus ou moins de succès : "Aphrodite" porté par le single "All the lovers", "Kiss me once", et un album de Noël "Kylie Christmas". La star ne se repose pas sur ses lauriers, passe par la case Leos Carax en jouant dans Holy Motors en 2012, enregistre un titre avec Giorgio Moroder, multiplie les featurings avec des DJ internationaux, et s'essaie même en 2017 à la country avec l'album Golden. Les fans adorent, le grand public apprécie poliment. En 2013, elle rejoint le jury de la version américaine de l'émission The Voice. En 2015, elle est en couple avec Joshua Sasse, un comédien de 20 ans son cadet. Mais le couple se sépare en février 2017... Elle renoue en 2020 avec le disco, qui sied si bien à son timbre et à ses fans, très présent dans la communauté gay. En 2021, Kylie Minogue se fiance à Paul Solomons, directeur artistique du magazine GQ, de sept ans son cadet, avec qui elle vit une romance depuis 2018.

En 2023, Kylie Minogue réalisait un retour fracassant sur la scène musicale avec le tube Padam Padam, avant de sortir un seizième album intitulé Tension. Depuis 2020, la superstar d’origine australienne n’avait pas sorti d’album studio et n'avait que donné très peu de concerts, vacant à d'autres occupations comme la gestion de sa cuvée de prosecco et de rosé. Après avoir été récemment invitée à interpréter certains de ses titres lors de festivals au Royaume-Uni, l’artiste de 55 ans pose dorénavant ses valises à Las Vegas pour une résidence au Voltaire et au Venetian jusqu’au 4 mai 2024. Kylie Minogue y défend ses excellents nouveaux morceaux tels que Padam Padam et Tension à côté de tubes plus lointains comme Love at First Sight (2001).  À l’image de Lady Gaga ou de Katy Perry qui ont performé presque tous les soirs dans la ville de tous les pêchés, l’interprète de Can’t Get You Out of My Head (2001), assure aussi un show cinq étoiles, entre danse avec le public et refrains accrocheurs, habillée de looks tous plus flamboyants les uns que les autres. En effet, Kylie Minogue s’est tournée vers le couturier français Alexandre Vauthier pour imaginer les tenues de scènes de ses concerts.

Toujours populaire en Australie et en Europe, elle n'a jamais vraiment réussi à conquérir le marché américain. Au-delà de sa musique, ce qui séduit aussi le public, ce sont ses engagements, pour les malades du sida, du cancer ou encore les enfants défavorisés dans le monde entier. Kylie Minogue c’est un peu la Princesse de la pop au grand cœur qui bat la chamade Padam Padam. Kylie Minogue s’est constamment réinventée, la diva a traversé les décennies en imposant sa voix cristalline, sans jamais succomber aux pièges des effets de mode. Son titre Padam Padam au succès fulgurant, a été immédiatement érigé au rang d’hymne, lors du mois des Fiertés par la communauté LGBQIA+ en juin dernier. Récemment, interrogée sur quelle actrice pourrait jouer dans son éventuel biopic, Kylie Minogue a répondu Margot Robbie, Australienne comme elle, en tête du box-office cet été avec "Barbie". À 55 ans, la "petite" Kylie - elle mesure 1,53 m - n'a pas fini de faire danser la planète.

Kylie Minogue n’a rien à envier à ses prédécesseurs quand a son interprétation de Let It Snow bien dans le ton de son album de Noël où elle a su réunir la magie de Noël et le côté plus sexy et dansant qu’on lui connaît. Son joli filet de voix et sexy se prête bien à l’exercice dans une ambiance rétro très agréable dans sa revisite de cet imparable classique, avec une touche à l’ancienne propre à cet opus aux sons jazzy, où elle aguiche l'auditeur, à l’image de l’interprète de la chanson qui veut continuer un passé un bon moment au coin du feu avec sa partenaire. Kylie a, en effet, bien compris le ton de la chanson et la revisité habilement à l’image d’Ella Fitzgerald où cette fois-ci c’est la partenaire qui a le rôle central dans cette chanson. Il faut dire que Sammy Canh et Jule Styne laisse le sexe du chanteur a libre disposition, ce qu’a bien compris Kylie.

Kylie a interprété la chanson dans diverses émissions de télévision depuis sa sortie en 2010, mais les performances les plus remarquables ont lieu lors de la série de concerts de Noël de Kylie en 2015 et 2016. Kylie a inclus la chanson lors du rappel des spectacles en Irlande lors de son Golden Tour 2018.

Vous pourrez découvrir ici deux de ses interprétations en live pleine de joie et de bonne humeur, et où elle fait participer le public :

- la première interprétée en 2010 lors du Christmas in Rockfeller Center :

- la seconde date de 2011 et a été interprété dans le Michael Mc Intyre’s Christmas Show :

Nous sommes sur que vous avez apprécié cette ballade de Noël et qu’elle vous aura donné envie de d’explorer un peu plus la carrière de son interprète. Et nous tenons à souhaitez à toutes celles et tous ceux qui découvriront notre blog musical un très bon et joyeux Noël !

Aujourd’hui, vu que nous sommes le 1^er janvier 2024, nous vous proposons un autre classique des fêtes de fin d’année américain, la chanson It’s the Most Wonderful Time of the Year, C’est la période la plus merveilleuse de l’année en français, d’Andy Williams. Il est sorti sur son premier album de Noël, The Andy Williams Christmas Album, qui a été édité le 14 octobre 1963.

La chanson It’s the Most Wonderful Time of the Year a été enregistrée spécialement par le chanteur pop et crooner américain, Andy Williams pour l'épisode de Noël de 1962 de sa propre émission télévisée, The Andy Williams Show. Ce qu’il évoque en 2005 dans une interview : « George Wyle, qui est un directeur vocal, qui a écrit tous les trucs de la chorale et tous les duos et trios et les choses que j'ai faites avec tous les invités, il a écrit une chanson juste pour le spectacle - je pense que le deuxième spectacle de Noël que nous avons fait – appelé « la période la plus merveilleuse de l'année ». »

C’est l’année suivante, les 9-13 septembre 1963, qu’il l’enregistre sur son premier album de Noël, The Andy Williams Christmas Album, avec les mêmes paroles écrites cette fois-ci par Edward Pola et bien sur par son compositeur initial, George Wyle. Celui-ci sort le 14 octobre de la même année. Et il la présenta à nouveau aux américains dans son show télévisé. Pourtant, la chanson n’a pas été publiée en tant que single promotionnel par la maison de disques de Williams, Columbia, car ils ont préféré promouvoir sa reprise de White Christmas comme single promotionnel officiel de l’album.

Il faut dire que la chanson n’est devenu qu’un classique de Noël et des fêtes de fin d’année qu’avec le temps, tel que le reconnaît Andy Williams dans la même interview : « Donc j'ai fait ça, vous savez, chaque Noël, et puis d'autres personnes ont commencé à le faire. Et puis, tout à coup, c'est devenu - pas soudainement mais en 30 ans - c'est devenu un grand standard. Je pense que c'est l'une des 10 meilleures chansons de Noël de tous les temps maintenant. »

Et il faut reconnaître que la chanson d’Andy Williams avait tout pour devenir un des classiques de fin d’année. Sur un rythme pop des années 1960 et aussi jazzy, typique des chansons de Noël de l’époque, elle nous parle de la période des fêtes et de ce qui fait leur charme, raison pour laquelle c’est « le meilleur moment de l’année », en énumérant les activités qui sont associés aux fêtes de fin d’année, les chants de Noël et les moments passés avec les êtres chers. Pour Andy Williams et ses compositeurs, les fêtes de fin d’année, ce n’est, en effet, rien de tel que de se retrouver en famille, entre amis, raconter des histoires et griller des chamallows. C’est une chanson joyeuse et festive pour mettre les gens dans l’esprit des fêtes. Et qui peut aussi être reprise lors du Nouvel An tel que nous l’avons fait aujourd’hui.

Bien que Williams ait enregistré plusieurs autres versions tout au long de sa vie, la version originale de 1963 reste la plus populaire et la plus connue. It’s the most wonderful time of the year a été, tel que nous l’a appris Andy Williams, reprise par de nombreux artistes, ce qui explique qu’elle soit devenu aujourd’hui un classique culte des fêtes de fin d’année. La chanson a, ainsi ; atteint la 21e place du UK Singles Chart en 2007 et a constamment figuré dans le Top 10 au cours des dernières années, atteignant la 5e place en 2020 du Billboard Hot 100 singles chart aux États-Unis.

Andy Williams était l'un des plus grands crooners américains, au même titre qu'Elvis Presley et Franck Sinatra. Né à Wall Lake dans l'Iowa le 3 décembre 1927, Howard Andrew Williams ou Andy Williams, fils d'ouvrier des chemins de fer, chante à l'église locale avant de former un trio avec ses deux frères aînés. Baptisé Bob, Don & Dick, le groupe vocal écume les clubs de la région. En 1944, le trio devenu quatuor  sous le nom de Williams Brothers Quartet fait les chœurs sur le hit de Bing Crosby «Swinging on a Star» avant d'accompagner la chanteuse Kay Starr. En 1951, le bel Andy va lâcher le groupe pour chanter à la télé dans le fameux «Tonight show» de Steve Allen. Il poursuivra ce job de chanteur télé jusqu’à fin 50, alternant avec des concerts dans les night clubs de New York. En 1952, Andy Williams commence une fructueuse et longue carrière solo de crooner, interprète de standards de la musique populaire. En 1956, il décroche son premier et unique numéro un des deux côtés de l'Atlantique avec le titre «Butterfly». Son timbre de velours séduit un large public : sur une quarantaine d'albums, quinze sont certifiés disques d'or et trois disques de platine. Ses ventes sont estimées à plus de cent millions d'unités à travers le monde. D'autres entrées du Top Ten "Are You Sincere", "Lonely Street" et "The Village of St. Bernadette" ont suivi avant que Williams ne déménage à Columbia en 1961. Il s'est marié avec Claudine Longet en 1961, danseuse aux Folies Bergères, avec laquelle il a eu trois enfants, mais cette union a pris fin en 1975.

En 1962, son interprétation du titre «Moon River» créé par l'actrice Audrey Hepburn dans le film Breakfast at Tiffany's, devient virtuellement son plus grand succès : la chanson non extraite en simple reste toutefois associée au chanteur et donne son titre à ses Mémoires, Moon River and Me (2009). L'album populaire de 1962, Moon River & Other Great Movie Themes, présentait la chanson à laquelle il s'identifie le plus, et l'année suivante, Days of Wine and Roses atteint le sommet des charts d'albums. Neuf autres LP ont atteint le Top Ten d'Andy Williams dans les années 60, la plupart organisés autour de thèmes vagues : Broadway, les ballades et un album mettant en vedette des membres de sa famille. Malgré un autre grand succès en 1963, "Can't Get Used to Losing You", Williams n'a pas réussi à générer beaucoup d'action dans les charts singles au cours des années 60. Par la suite, Andy Williams créera à Branson le Moon River Theatre. De 1962 à 1971, le chanteur anime sa propre émission The Andy Williams Show et remporte trois Emmy Awards, après avoir été nommé six fois aux Grammy Awards. Dans son «Moon River Theatre» de Branson, Andy Williams se produit six jours par semaine de septembre à décembre dans une superproduction combinant le chant, la danse et la comédie. En décembre, son spectacle se transforme en «Andy Williams Chritsmas Show», faisant deux mille places par soir, sans compter la retransmission télé annuelle ! À cela s’ajoute, une très longue période à Las Vegas. Pour Andy ça commencera au «Caesar’s palace» en 1966 et ça durera plus de 20 ans. Il aura cependant le temps d’écumer quelques tournées internationales allant de l’Europe au Japon.  En 1968, il fut un fervent partisan de la campagne présidentielle de Robert Kennedy. Lorsque Kennedy fut assassiné à Los Angeles en juin 1968, juste après avoir remporté la primaire démocrate de Californie, Williams chanta «The Battle Hymn of the Republic» lors de ses funérailles. Il a été aussi le chanteur de «Where do I begin ?», la bande originale du film Love Story (1970).  

Au début des années 1970, lorsque l'administration de Richard Nixon essaya d'expulser John Lennon, Andy Williams fut un défenseur véhément du droit des Beatles à rester sur le sol des États-Unis. Williams est resté très populaire dans les années 70, notamment auprès du public britannique. La chanson titre de son album Solitaire y a atteint le Top Ten en 1973. Deux de ses albums suivants ont également bien performé en Grande-Bretagne, dont The Way We Were et You Lay So Easy on My Mind de 1974, qui ont tous deux passé du temps dans les charts britanniques. Toujours dans les années 1970, Williams était fréquemment vu en compagnie d’Ethel Kennedy, la veuve de Robert Kennedy. Le chanteur a nié toute implication amoureuse. Il a sorti relativement peu de disques au cours des années 80, mais est revenu dans le monde de la pop au début des années 90 lorsqu'il a fondé son propre théâtre/centre de villégiature dans la capitale locale du divertissement, Branson, dans le Missouri. Le président Ronald Reagan qualifia même un jour sa voix suave de "trésor national".

Andy Williams se remaria, le 3 mai 1991, avec Debbie Meyer qu'il rencontra par l'intermédiaire d'un ami commun. Ils habitèrent à Branson (Missouri) et à La Quinta (Comté de Riverside en Californie). Il a baptisée sa salle de spectacles ouverte à Branson en 1992 le «Moon River Theatre». Des personnalités telles que David Copporfield et Petula Clarck s'y sont produites. En 1999, Andy connaît à nouveau la gloire en Grande-Bretagne, l’obligeant à refaire une tournée, à cause de la firme Fiat qui a utilisé l’une de ses chansons pour une pub : «Music to watch girls by».  Toujours actif dans le monde de la musique ces dernières années, il passait encore fréquemment à la télévision dans des émissions spéciales en période de Noël. Andy Williams avait déclaré en novembre 2011 qu'on lui avait diagnostiqué un cancer mais qu'il comptait poursuivre sa carrière. Il meurt d'un cancer de la vessie en 2012, après soixante-quatorze ans d'activité dans le monde du spectacle.

Parmi les interprétations les plus notables, j’en retiendrais surtout deux.

D’abord, celle de Peabo Bryson, un habitué de ce blog, qui donne une interprétation plus douce et nostalgique en forme de ballade R&B qui monte crescendo, pour son album bien nommé Peace On Earth en 1997.

Ensuite, celle de Kylie Minogue pour son album Kylie Christmas en 2015. Celle-ci est plus classique et respectueuse de celle d’Andy Williams avec un fond qui fait très comédie musicale ou show télévisée avec son accompagnement choral.

Nous espérons que cette très belle chanson vous aura donné envie de découvrir ses interprètes et nous tenons à vous souhaitez à toutes et à tous une très bonne et joyeuse Année 2023 !

Aujourd’hui, nous vous proposons la version de Vive le Vent ! d’Anaïs Delva, qui figurait sur son album de Noël intitulé Quand j'entends chanter Noël. Celui-ci est sorti le 15 novembre 2019 et comptait 11 standards des chansons de Noël, tel que Douce nuit ou Have yourself a Merry Christmas.

Jingle Bells, l’original anglophone de Vive le Vent !, fut à l’origine composé originellement pour la fête de Thanksgiving en 1850 à Medford, Massachusetts ou 1857 à Savannah, Géorgie par James Lord Pierpont (1822-1893), un organiste américain de l’église unitarienne et anti-esclavagiste, né à Boston (Massachusetts), auteur d’une vingtaine de chansons. Elle est initialement intitulé One Horse Open Sleigh, dû au fait que la mélodie imite le trot d’un cheval, et que les paroles sont inspirées des courses de traineaux, alors populaires dans le Massachusetts, auxquelles James Pierpont, avait assisté durant son enfance. Ces dernières racontent la le joyeuse balade en traineau d’un jeune couple dans la neige. Celle-ci a d’abord peu de succès, notamment parce que la mélodie du refrain est trop alambiquée, et lorsque le texte définitif est déposé par James Lord Pierpont en août 1857, la chanson s’étant simplifié à l’usage, elle n’a pas plus de succès commercial. Celui-ci relance la publication de la chanson en 1859 avec le titre Jingle Bells (« Tintez grelots »), et cela porte ses fruits.

Le chant, du fait de son caractère enjoué, intègre très vite le répertoire des chorales de Boston pour les fêtes de fin d’année et devient un « standard » malgré son contenu profane étant, tout au long des années 1860 et 70, de plus en plus étroitement associée à l'hiver et à Noël. Dans les années 1880, Jingle Bell faisait partie de diverses anthologies de salons et d'universités. C’est alors un air chanté lors des soirées festives entre adultes, où l’on fait teinter tinter (« jingle ») les glaçons dans les verres pleins d’alcool au rythme des clochettes. Les paroles anglophones font également de subtiles références aux virées en traîneau accompagnées de jolies filles : « Now the ground is white, Go it while you’re young, Take the girls tonight, and sing this sleighing song. » [« Maintenant, le sol est blanc, Allez-y pendant que vous êtes jeune, Emmenez les filles ce soir, et chantez cette chanson de traîneau »].

Au fil du temps, de plus en plus de gens ont commencé à associer Jingle Bells à Noël pendant Thanksgiving. D’ailleurs, la chanson de James Lord Pierpont a été enregistrée pour la première fois en 1889 par Will Lyle, premier chanteur à sortir un album de Noël de l’histoire de la musique. C’est surtout à partir de des années 1920 que Jingle Bells est devenu un tube avec l’enregistrement de la chanson en 78 tours par le Shannon Quartet. Mais c’est surtout en 1943 qu’elle changera ensuite carrément de dimension en 1943, en pleine Seconde Guerre mondiale lorsque en décembre, avant Noël, Bing Crosby et les Andrew Sisters propose une version très jazzy de la chanson. Le carton est également assuré avec des paroles transformées par rapport à l’originale car il y est question d’une balade innocente en luge tirée par un cheval, « en rigolant tout du long ».

La version de Bing Crosby est restée celle de référence, et a, dès lors, cimenté Jingle Bells comme un classique de Noël certifié, qui a été encore plus popularisé par l’interprétation de Frank Sinatra, autre grand crooner, en 1957, devenue elle aussi un classique. Jingle Bells a aussi fait un tour dans l’espace.

En décembre 1965, les astronautes Walter M. Schirra, Jr. et Thomas P. Stafford ont joués Jingle Bells à l’harmonica pour leurs collègues de la station de Houston au Texas. La mélodie est alors devenue la première chanson à avoir été jouée dans l’espace. 

En France, c’est en 1948 que l’humoriste Francis Blanche choisit de l’adapter en français avec l’aide de Rolf Marbot, pianiste d’origine allemande et futur producteur de Michel Polnareff. Cette adaptation, sous le titre de Vive le vent !, plus proche de celle de Bing Crosby – sans doute leur inspiration – est, cette fois, clairement une chanson de Noël, où il est d’emblée question de neige, de sapins, d’une balade revigorante dans le froid de l’hiver et « bonne année grand-mère ». On sent la bise dans cette chanson taillée pour ces jours où il fait bon rester au chaud à la maison en famille.

 Ils la proposent en 1949 au chanteur de charme Lucien Jeunesse, futur présentateur du Jeu des mille francs sur France Inter et elle devient un énorme carton, et s’impose comme un énorme classique des Noëls français, étant notamment interprété par Dalida en 1960 :

Le succès sera encore décuplé quand Tino Rossi, la reprend en 1974 dans son disque nommé C’est la belle nuit de Noël, complètement créé comme la bande-son des réveillons de la France de Valéry Giscard d’Estaing. Cette version de Tino Rossi vaut surtout parce qu’elle réintègre quelque chose qui manquait à celle de Lucien Jeunesse et qui a valu son nom à la chanson originale : les fameux grelots qui font penser à Noël grâce à cette chanson.

Anaïs Delva, tout comme les autres standards de son album, en a proposée une version réarrangée dans son propre style. « J'avais envie de me faire plaisir », a-t-elle expliqué à la journaliste de Voici, Laura Buys,  avant d'expliquer sa démarche artistique : « On a écouté des choses qui ont déjà été faites, notamment pour les chansons en français [...] Elles sont présentées souvent sous forme de comptines... On ne s'est pas limités. » En effet, pour Vive le Vent !, si Anaïs Delva est resté fidèle au texte festif de Francis Blanche et de Rolf Marbot, elle en propose une version « électro-swing » qui dans sa rythmique très années 1940-1950 se rapproche plus du classique de Bing Crosby, qui, d’ailleurs se termine par la reprise en anglais de la chanson originale. Une rythmique bien accompagnée par la très belle voix de sa chanteuse qui lui offre un côté très gai et dansant bien dans le ton des festivités de Noël.

Anaïs Delva est une chanteuse et comédienne née à Bar-le-Duc le 15 mai 1986. Sa passion pour le chant commence dès l'enfance. Au lycée, elle rejoint un groupe de reprises. Sa vie est rythmée par la musique mais aussi par la danse. En parallèle, la jeune fille poursuit de brillantes études et obtient plusieurs diplômes dans la publicité. Cependant elle n’en n’oublie pas pour autant ses rêves de chanteuse et actrice, et tente sa chance en passant des castings. Souhaitant se lancer dans une carrière dans la musique, Anaïs Delva quitte la Meuse en 2008 pour prendre des cours de chant à Paris. Elle est formée par Jasmine Roy, connue comme professeur de la Star Academy.  Grâce à ces leçons, la jeune femme rejoint la troupe de la comédie musicale Roméo et Juliette en 2009. Elle y incarne le personnage de Juliette Capulet.  En 2010, elle intègre le spectacle Cendrillon dans le rôle-titre. Suite à sa tournée, la chanteuse enregistre la chanson 1, 2, 3. En septembre 2011, Anaïs Delva poursuit son ascension musicale en jouant rôle de Lucie au Palais des Sports dans le spectacle Dracula. L'année suivante, elle participe à Robin des Bois : la légende…ou presque ! au festival d'Avignon.

En 2013, elle sort son single Toi, sans grand succès. La même année, elle atteint la notoriété auprès du grand public en devenant la voix française d'Elsa, l'héroïne du dessin-animé La Reine des neiges. Grâce au titre Libérée, délivrée, Anaïs Delva se hisse au classement des meilleures ventes pendant un total de 48 semaines. Pour Disney, elle interprète Rose dans Les Sept Nains en 2014 continue d’interpréter Elsa dans La Reine des neiges : Une fête givrée en 2015 et dans La Reine des neiges : Joyeuses fêtes avec Olaf en 2017. De février à avril 2014, elle est Gretel dans Hansel et Gretel d'après le conte des Frères Grimm au Palais des Glaces de Paris. D'octobre à fin novembre 2014, Anaïs Delva reprend son rôle d'Annie dans Salut les copains aux Folies Bergère. En 2015, elle monte sur les planches, aux côtés d’Arthur Jugnot dans La Dame blanche, et sort l’album Anaïs Delva et les princesses Disney. En janvier 2016, elle sort un EP, The Lunatic Bee, avec son nouveau groupe Maverik, EP composé par Yaké. Courant 2016, elle part en tournée avec son concert Anaïs Delva chante les princesses Disney jusqu'à décembre 2017. Elle tourne également pour la télévision : Le juge est une femme, Un village français, Coup de foudre à Noël, Nina.  Elle a fait aussi deux apparitions  dans les nanars  Les Nouvelles Aventures de Cendrillon en 2017 de Lionel Steketee, où elle fait  la prétendante du prince Marco, et dans Alad'2 de Lionel Steketee en 2018, où elle fait la Reine des neiges.

Après une nouvelle pièce, Enooormes en 2018, elle revient dans les bacs avec les albums Obsédienne,  où son premier single, On me dit, qui relate son avortement est dévoilé le 7 mars 2019 sur le compte officiel de la chanteuse sur YouTube, suivi par un second single intitulé J'ai su, et  Quand j'entends chanter Noël en 2019. Elle revient au théâtre entre 2019 et 2021 dans I love Piaf, au Théâtre de la Tour Eiffel. Le 23 septembre 2019, Disney France dévoile la bande-annonce de La Reine des neiges 2 dans laquelle Anaïs Delva est remplacée par Charlotte Hervieux. Le communiqué de presse de Disney France confirme dans la foulée le remplacement d’Anaïs Delva. Le 25 septembre, elle dénonce via une publication sur son compte Facebook «une relation de travail qui n’est […] pas acceptable, qui dure depuis 2017» et qui l'aurait menée à renoncer au rôle. Quelques jours plus tard, elle confirme n'avoir plus de lien avec Disney depuis le court métrage Joyeuses fêtes avec Olaf. À la sortie du film, elle réaffirme que son choix de ne pas reprendre le personnage est contraint.

Elle a aussi donnée sa voix à différentes série entre 2001 et 2023 (Once Upon a Time, Bones, The Whispers, Inspecteur Barnaby, The Catch, iZombie, Emily in Paris, Riverdale, Sandman, S.W.A.T., The Witcher : L'Héritage du sang…), des téléfilms  entre 2016 et 2022 (Une femme sous surveillance, Passion Orageuse, Noël, toi et moi, Coachée par une psychopathe…), des dessins animées entre 2010 et 2023 (Dora l'exploratrice, Miss Moon, Les Super Nanas, Les Sisters, Jujutsu Kaisen, Tara Duncan, Tonikaku Kawaii: Fly Me to the Moon, Komi cherche ses mots, Edens Zero, Bastards!!, Star Wars : Vision…), des films entre 2017 et 2023 (Hostile, Les Potes, American Girl, En Eau très trouble…),  des films d’animation entre 2013 et 2020 (Dragon Quest: Your Story en 2019 et Les Aventures d'Olaf en 2020 avec des archives audio de La Reine des neiges), et des jeux vidéos entre 2013 et 2023 (Resident Evil 3, Cyberpunk 2077, Assassin's Creed Valhalla, Final Fantasy XIV: Endwalker, The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom…). Et on lui doit l’adaptions des chansons de la sictcom animée apocalyptique Mulligan en 2023. Anaïs Delva est actuellement dans la comédie musicale Kid Manoir au Théâtre Hébertot, à Paris. “Ce spectacle retrace un jeu dont Malicia, que j’interprète, est la présentatrice. Quatre candidats viennent réaliser leur rêve en passant des épreuves : les perdants seront enfermés dans le manoir à tout jamais…”, a-t-elle dit. Elle incarne un personnage extravagant, qui lui ressemble sur certains points. "Elle me ressemble dans le sens où elle ne réfléchit pas avant de parler. Elle dit ce qui lui vient et je suis comme ça dans la vie, sans filtre, très gaffeuse", a-t-elle partagé.

Côté vie privée, le 11 avril 2022, elle annonce être enceinte d'un garçon. Le 29 mai 2022, elle révèle sur Instagram, avoir fait une fausse-couche en août 2021. Le 31 août 2022, elle accouche d'un garçon prénommé Livio. Anaïs Delva ne cache pas son activisme, orienté sur deux gros chevaux de bataille: le droit des femmes et celui des animaux. Féministe assumée et végétarienne à tendance vegan, elle rêve que toute la planète aille un jour consulter le site de la PETA. Sur Twitter, elle s'oppose au FN de Marine Le Pen, en indiquant avoir participé à une manifestation anti-FN en 2017 et signé une tribune de la secrétaire d’État chargée de l'Aide aux victimes, Juliette Méadel, tribune qui a été publiée sur Libération et intitulée "Madame Le Pen, vous n’aurez pas nos haines".

J’espère que cette très belle chanson vous aura donné envie de découvrir son interprète et nous tenons à vous souhaitez à toutes et à tous une bonne fin de festivités de Noël !